FoodCampDijon : La cuisine numérique est-elle sociale ?

En plein FoodCamp Dijon !

Ce samedi se déroulait le 2ème foodcamp de Dijon. Comme d’habitude, la magie a pris ! Organisation parfaite, participants intéressants et intéressé(e)s, challenges endiablés, bref tous les ingrédients pour une recette parfaite. Je vous laisse d’ailleurs profiter des résumés des sessions sur le site officiel et en recherchant des ressources sur le tags #foodcampdijon.

Je vais m’attarder un peu sur les ateliers du matin qui portaient sur « la cuisine hyperconnectée » et « cuisine et SOLOMO » (voir un résumé sur socializ.fr). Je ne vous propose par un compte rendu exhaustif mais plutôt une liste de remarques qui sont arrivées dans les débats :

  • Les sites culinaires actuels sont finalement peu sociaux. On peut commenter les recettes évidement mais c’est une forme assez légère d’interaction.
  • La plupart des participants aux ateliers du foodcamp avouent ne pas suivre complétement les recettes données sur les sites. A chaque fois il y donc la création d’une variante, mais il n’est pas simple de la mettre en ligne. C’est encore plus difficile de relier ces variantes entre elles pour construire l’univers de la recette.
  • Pourquoi d’ailleurs continuer à proposer des recettes figées ? Ne pourrait-on pas plutôt imaginer des idées d’associations de saveurs et de gout, qui nous conduirait à ré-inventer la cuisine en permanence ?
  • Pour les sites et les blog d’amateurs, de restaurateurs ou de magasins, l’interaction est aussi légère que précédemment. Le dialogue entre celui qui donne et celui qui reçoit n’est pas équilibré. En fait ces sites ne vont pas au bout de leur démarche en favorisant la création d’une vraie communauté. Il n’y a donc pas beaucoup d’implication des internautes.
  • La création de ces communautés est une piste à exploiter en particulier pour les petites entreprises. Pour favoriser cette création, le couponning est un vrai accélérateur mais cela ne peut pas suffire. Encore une fois, c’est l’implication le moteur et une réduction n’est pas (assez) impliquant.
  • Dans le triptyque SOLOMO aujourd’hui, seul le Local commence à être exploiter. Pour le Mobile et le Social, il y a encore beaucoup de travail.
  • La vidéo est encore sous exploitée sur les sites de recette, en particulier pour montrer les gestes techniques. Il serait pourtant assez simple de ponctuer les recettes par des petites vidéos de ce type. Les mêmes gestes revenant régulièrement, une petite banque de données vidéos suffit.
  • Comment créer du lien dans la communauté sans pour autant trop investir ? En créant par exemple des rencontres régulières, physiques ou virtuelles.

Pourquoi ne pas imaginer un moment d’échange autour de la création de recette en webconférence ? On va y travailler !

Voila les quelques réflexions qui m’ont marqués durant ce Foodcamp. J’imagine déjà des pistes pour faire évoluer tout cela… Rendez-vous dans quelques jours !

Alternative proteins explorer | AR true beliver (with facts) | Part-time Chief Metaverse Officer (#ItsAJoke)
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2 commentaires pour “FoodCampDijon : La cuisine numérique est-elle sociale ?

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